SACD
Le Super Audio CD a été lancé officiellement par Philips et Sony en septembre 1999. Il s’agit d’un support de musique, au même titre que le CD : le support de la galette en polycarbonate de 12 cm de diamètre du CD audio a été conservé, la capacité de stockage étant élargie (de 700 Mo à 4,7 Go). Le Super Audio CD, malgré son codage sur 1 bit, a une résolution équivalente (après filtrage) à celle du DVD Audio (24 bits). Les techniques mises en jeux à cet effet font référence au « Noise Shaping » ou mise en forme du bruit de quantification par lesquelles ce dernier est repoussé vers des fréquences en dehors de la zone utile. Cette modulation 1 bit (tout ou rien) n’est pas nouvelle, elle s’apparente à la modulation de largeur d’impulsions (ou (en) PWM Pulse Width Modulation utilisée dans les onduleurs, les amplificateurs de classe D, les dispositifs à valve de lumière : micro-miroirs DMD, etc.) pour laquelle le rapport cyclique varie en fonction de l’amplitude du signal à transcrire. Le flux numérique 1 bit (DSD) doit cependant suivre un rythme d’horloge imposé (qui correspond à la fréquence sur-échantillonnée) on parle alors de PDM (http://en.wikipedia.org/wiki/Pulse-density_modulation) ou modulation de densité d’impulsions. Toutes les platines CD-A et DVD-A bénéficient d’un modulateur « un bit » permettant de retrouver, à partir d’un flux PCM (16, 20 ou 24 bits), un flux de type DSD (1 bit) qui est très simple à convertir en analogique (filtrage passe-bas d’ordre peu élevé). Le traitement numérique associé à ce modulateur (delta-sigma) est alors évité lors de la lecture du flux DSD du Super Audio CD. (=> http://en.wikipedia.org/wiki/Sacd)